Le monde d'onee-chan

Ino nee chan...c'est vraiment parce que tu veux voir ce que je fais.

Ma toute première...

Parfois, quand je suis seule, j'aime aller dehors et regarder le ciel. Le calme qui règne me permet d'apaiser mes pensées souvent si noires.
Parfois, je m'imagine que je suis quelqu'un d'autre. Je me rends compte de ma différence et elle me pèse. Je me demande ce que ça fait de vivre dans la peau d'une autre. Ma vie serait peut être plus simple si j'entrais dans le moule. Mais ce n'est pas le cas...je suis ce que je suis, c'est ainsi que la nature m'a fait...avec des qualités et pas mal de défauts.
Parfois, j'aimerais mourir pour mieux renaître ailleurs.
Le calme des nuits sans étoiles me permet de réfléchir. J'aime être seule. Beaucoup me reproche ma solitude. Pourquoi ne pas tout simplement me laisser tranquille. J'ai choisi de vivre comme ça, j'aime pas la compagnie. Et puis, il vaut mieux que les gens ne cherchent pas à être avec moi. Seule la lune me convient...la pleine lune.
Ce soir est un soir de pleine lune...je sens mon sang s'agiter dans mes veines. C'est pour bientôt. Je serais enfin libérée de mes tourments...
Restez chez vous pauvres gens, ou vous serez les prochaines proies d'un loup-garou en peine.

J'aime pas spécialement ma façon d'écrire...j'aime pas spécialement ce que j'écris en fait.
Soyez indulgent!

moi j'adore^^

j'aime beaucoup ta façon d'écrire, tu ne dois pas te sous-estimer car ce que tu as écris ma donner le gout de continuer de lire ton histoire et je suis impasiente que tu mets la suite

En fait y'a pas de suite...j'ai essayé d'en écrire une mais ça donnait rien de bon. Alors, je me suis dis que plutot que de tout gacher, j'allais laisser ça comme ça...mais j'en ai d'autre en stock ^^! Dans le même style!

genial ^^ alors jattend les autres avec impacience ^^

Alors, je vais te mettre celle que je préfère. Je me suis éclatée à la faire celle là...elle est assez longue alors je vais la mettre en plusieurs fois.

Je l'aime celle là...

Dans les rues de cette ville que je hais tant, j'erre sous la lune à la recherche de l'objet de ma mission. S'ils savaient tous ces gens qui dorment paisiblement que dehors, une organisation des pires crapules de la ville ne pense qu'à leur fric, à leurs objets de valeur, ne rêvant que d'une chose, tout posséder pour pouvoir régner sur la ville. J'en fais partie...indirectement. J'opère pour eux. J'ouvre les portes, je déjoue les systèmes d'alarme, je fais un état des lieux rapide avant de les laisser entrer, de prendre ma part et de me tirer. Un jour tout ça finira mal. Je le sens au plus profond de moi mais l'adrénaline est trop forte. Et même si je me fais prendre, j'aurais la fin que je mérite. Mais ce n'est pas le but de ma virée nocturne. Cette fois, ils veulent agir d'une autre façon. Ils ne viendront que dans la nuit prochaine, pour une fois que je ne les ai pas derrière le dos, je vais pouvoir en profiter.

La maison que je dois visiter est plutôt du genre glauque. Vraiment flippante. Le toit est complètement délabré, les volets ne tiennent plus que par un seul écrou, le porche, parce que je cois qu'il y en avait un, a disparu. Pire encore, sur les murs de la façade, il y avait des marques de griffures. Et de quelle taille ? Je secouai la tête en pensant que c'était l'effet de mon imagination...mais en rouvrant les yeux, elles étaient toujours là. Sûrement un chien énervé qui s'est défoulé dessus...un gros chien alors. Mais bon, il en faut plus pour m'effrayer. Je m'avance lentement, pour ne pas faire trop de bruit...pour une voleuse, la discrétion n'est pas mon fort, faut bien le reconnaître. La porte d'entrée n'était pas verrouillée, c'est bien la première fois que je rentre dans une maison aussi facilement...ce coup là, je le sens pas mais je continue quand même. L'intérieur est encore pire que la façade extérieure. Tout est détruit, comme si un ouragan était passé par-là. J'ai l'impression que ceux qui vivaient ici sont partis il y a bien longtemps. Pourquoi vouloir vider une baraque déjà désertique ? Je ne comprends vraiment pas. Il n'y a rien, pas un seul objet de valeur, que dalle, ma déception n'en ai que plus grande. Et puis soudain, des bruits à l'étage me font sursauter. Elle n'est pas si déserte que ça, peut être un collègue...

C'est à l'étage que je comprends que ma carrière de voleuse risque de prendre fin, d'une manière ou d'une autre. Une intuition féminine sûrement. Ou peut être la trouille. Oui, je peux bien l'avouer, pour la première fois de ma vie j'ai peur. Peur de ces coups contre la porte en face de moi, peur de ce souffle brutal, peur de ces cris plaintifs. Qu'est ce que je vais découvrir si je crochète la serrure ? Je suis en proie a un conflit intérieur...mon instinct me dit de fuir mais mon âme de baroudeuse veut savoir. Et si c'était ça que mes « patrons » voulaient vraiment ?
Tant pis pour la raison. Je prends mon kit de la parfaite cambrioleuse et après quelques manipulations, la serrure cède. Aucune ne peut me résister.
« Tu peux encore partir en courant ! » Me conseilla ma conscience. Mais la porte s'ouvrai déjà.

La suite bientôt!

quel suspense la tu vien de piqué ma curiosité je veux savoir la suite ^^ la premiere parti est vraiment génial

Aaah merci, ça me fait plaisir e que tu dis nee chan!
La suite...

La pièce qui s'étendait devant moi était juste éclairée par les rayons de la lune. Une créature immense se tenait immobile devant la fenêtre. Ses yeux froids me fixaient, ils me dévisageaient de la tête aux pieds. Quand je réalisai enfin qui se tenait en face de moi, j'eus une envie irrépressible de crier. J'étais face à un loup-garou. J'avais l'impression de me trouver dans une scène d'un mauvais film d'horreur. Mais avant que je n'aie pu ouvrir la bouche, il se jeta sur moi, les griffes serrées autour de mon cou. Je sentais ma dernière heure arriver... je savais bien que ma carrière lucrative s'arrêterai avec cette mission. Ce n'était pas vraiment la fin que j'avais imaginé mais servir de repas à un loup-garou, pourquoi pas, peut être que c'est ce que je mérite. Pourtant son regard était plein de tristesse, il ne donnait pas l'impression de vouloir me tuer. Mais j'étouffais sous ses pattes. Trop puissant pour moi. Je n'essayais même pas de me défendre, je ne faisais pas le poids. A quoi bon se livrer dans une bataille dont je connaissais la fin...
Mais il fallait que je tente quelque chose. N'importe quoi. Je tentais désespéramment d'ouvrir la bouche mais aucun son ne voulait en sortir. J'essayais encore une fois...
« Je...ne...te veux...pas... »
Il resserra un peu plus son étreinte mortelle, m'arrachant un cri.
« de...mal... »
Rien à faire. Il parle pas ma langue ou quoi ? Pas de chance j'ai pas mon diplôme du langage canin.
Quelque chose de chaud roula le long de ma joue...une larme ? Il y a bien longtemps que je n'avais pas pleuré. Cette idée me fit sourire. Quelle fin pitoyable, j'aurais au moins pu tenter de me défendre. Encore un échec. Décidément, ma vie n'était faite que de ça. D'échecs.

Qui j'étais pour le déranger ? Qui j'étais pour percer son secret ? Je n'aurais jamais du me trouver là. Je le regardais alors dans les yeux, juste pour voir ce regard qui était pourtant si beau.
« Pardon... » Murmurais-je avec difficulté. « Je...ne voulais...pas te...déranger...tue-moi maintenant... »
Mais ma phrase eut l'effet inverse. Il lâcha mon cou et se recula d'un bond.
« Dégage... ! »
Je sentis mon cœur s'accélérer. La peur m'envahit à nouveau. Je me relavais tant bien que mal, inspirant le plus d'air possible, comme si c'était la dernière fois. Je jetais un dernier coup d'œil avant de partir en courant. Cette rencontre avait eu raison de mes nerfs. Une fois à l'extérieur, je regardais la maison. Je comprenais maintenant la raison des ces marques sur les murs, l'intérieur dévasté. Un loup-garou hantait ces lieux.
Mon portable sonna à ce moment là. L'appelant était en anonyme.
« Alors... ? Dit une voix masculine. Tu as fais le tour ?
- Oui.
- Et qu'a tu vu ?
- Vous le savez non ? Sinon, vous ne m'y auriez pas envoyé en éclaireur.
- Il existe bien !? Bonne nouvelle. Avec lui, on va se faire un max de fric.
- Laissez le, il ne demande rien a personne.
- C'est un monstre qui nous rapportera un petit paquet de pognon.
- Foutez-lui la paix ou...
- Ou quoi ? Tu sais que les flics te cherchent, il me serait très facile de leur donner tes coordonnés pour qu'ils viennent te cueillir.
- ...
- Bien, je vois que tu as compris. On viendra le chercher demain soir. »
Tout ça à cause de moi...J'étais vraiment une bonne à rien. Je devais l'aider, réparer ma connerie. Mais là, j'étais pas trop en état et lui non plus. Je décidai alors d'attendre la levée du jour. Peut être sera t-il moins dangereux lorsqu'il aura repris sa forme humaine...s'il la reprend...

A suivre...

Wow genial ^^ jadore je suis rendu fan de tes histoires ^^ elle est trop bonne vivement la suite ^^

Merci petite soeur (oui, je suis la plus vieille des 3 donc avec Stef nee chan, vous êtes mes petites soeurs).

Alors bin, je mets la suite...

Le spectacle qu'offrait Mère Nature le lendemain matin était vraiment magnifique. Le soleil enveloppait le quartier de ses rayons chauds...mais je n'avais pas le temps de m'attendrir devant, il fallait que j'entre une nouvelle fois dans cette baraque maudite...on ne peut pas dire que j'avais une grande motivation, mais il le fallait.
L'intérieur était encore pire que dans mon souvenir. Je me demande encore comment les murs tenaient debout tant ils étaient en miettes. L'étage était silencieux...je me dirigeai vers la pièce que j'avais quittée précipitamment la veille qui était tout aussi silencieuse. A ma surprise, elle était rangée, tout aussi délabrée que le reste mais rangée. Puis un bruit attira mon attention. De l'eau coulait quelque part au bout du couloir. En m'en approchant, je pouvais aussi entendre une voix...il avait le réveil bien gai pour quelqu'un qui avait manqué de commettre un meurtre quelques heures auparavant. Je décidai de l'attendre assise sur son lit. Ma nuit fut tellement courte que je me laissa tomber comme une masse, il n'aurai pas fallut longtemps pour que je m'endorme mais des bruits de pas se dirigeant vers moi m'en empêchèrent. Instinctivement, je saisis le couteau que j'avais préalablement pris dans la cuisine en ruine et le brandis devant moi pour m'en faire un rempart...pas très utile, je le reconnais mais il avait le mérite de me rassurer...un peu.
Lorsqu'il entra dans la chambre, il s'arrêta net en me voyant.
« Toi... » lança t-il.
Il avait bien retrouvé sa forme humaine...et quelle forme...totalement différent des acteurs de films du genre. Mais même s'il était tout à fait mon style, je resserra mon emprise sur le couteau.
« Qu'est ce que tu me veux ? Me demanda t-il
- Je suis venue te prévenir.
- Et de quoi ?
- Du danger que tu cours.
- Ah ouais ? Tu m'explique ?
- Je bosse pour une organisation clandestine qui rêve de prendre possession de la ville et pour ça, ils volent les plus puissants, pensant ainsi les détruire mentalement. C'est moi qui leur ouvre les portes et qui brouille les systèmes de sécurité.
- Et pourquoi t'étais ici hier soir ?
- Tu me laisse finir ? J'y arrive...Je pensais que j'étais là simplement pour leur ouvrir les portes je ne pensais pas tomber sur...
- Un loup-garou ?
- Oui...un loup-garou. D'ailleurs, je ne pensais même pas que ça pouvait exister. Mais en te voyant, j'ai compris qu'en fait, c'est toi qu'ils voulaient. Ils viendront cette nuit pour te capturer et faire de toi l'attraction principale de je ne sais quel cirque.
- Ma place est plus dans un musée des horreurs non ?
- Tsss...bref, voilà, je venais pour te prévenir.
- Et tu crois que c'est une bande de guignols qui va me faire fuir ?
- Toi non, mais moi oui...je suis en danger moi aussi vu que je t'ai mis au courant de la situation.
- Sans vouloir changer de sujet, tu veux pas baisser ton couteau, ça me perturbe.
- Simple mesure de précaution...mais t'en fait pas, je vais partir maintenant.
- Et pourquoi tu dois fuir ?
- Au cas où tu ne l'aurai pas remarqué, j'ai un job à part et les flics me recherchent. Ils vont me balancer et j'irais en taule.
- Et qu'est ce que tu vas faire ?
- Bousiller mon portable et quitter la ville le plus vite possible...Sur ce, je te laisse. »
Je le laissai donc en plan dans sa chambre en partant encore une fois en courant. Je suis sure que dans d'autres circonstances, on se serrai bien entendu tous les deux.

A suivre.

Je trouve rien qui puisse dire ce que j'en pense...C'est tellement bien

oooon je veux que sa finis bien pour eux vraiment jadore ta manière d'écrire !!! tu vois tu ne doit pas te sous-estimé car ta facon d'écrire me touche particulierement ^^

Arrêtez tous les 2 vous allez me faire faire rougir...Non mais sérieux? Vous aimez?

j'adore ^^ je te l'ai dit je suis fan

Merci, tu peux pas savoir combien ça me fais plaisir!

Suite un peu plus longue...


La journée passa mais je ne pu me résigner à quitter la ville. S'il avait besoin d'un coup de main ? Je rigolai à cette pensée, c'était un loup-garou, pas un elfe. Il saurait très bien se défendre. Mais était-ce encore la pleine lune ? Je levai les yeux pour vérifier. Un cercle pâle se dessinait dans le ciel rosit par les derniers rayons du soleil. Oui, il s'en sortirait très bien sans moi. Pourtant quelque chose au fond de moi me disait de rester. Ma conscience peut être...Ou mon goût pour le danger.
« T'es vraiment pas net ma pauvre fille » Pensais-je.
Même mes jambes s'étaient liguées contre moi, elles refusaient de bouger. Pourtant il le fallait, ils seraient bientôt là et je n'avais pas vraiment envie de me faire prendre.
La nuit tombait rapidement à cette période de l'année...il était à peine 18h00 et on ne voyait déjà plus a 2 mètres devant soi. Quelle ville pourrie, même pas un lampadaire pour éclairer les rues.
Lorsque mes jambes m'obéirent enfin, des phares se dessinèrent au loin. Je les aurai reconnus entre mille, ces phares blancs ressemblant à une lumière de soucoupe volante. Je n'eus d'autre choix que de me réfugier derrière le buisson le plus proche.
La voiture s'arrêta devant la maison délabrée et trois hommes en sortirent.
« Bon, les gars, vous avez compris ce que vous devez faire ?
- On a juste à lui sauter dessus, à l'assommer, à le ligoter et à le faire entrer dans la voiture.
- Quel résumé simpliste vraiment ! En gros oui, c'est ça, mais faites attention, il doit être assez fort.
- Et la gamine ?
- Elle ? Elle a du quitter la ville depuis longtemps. »
Quel naïf franchement ! J'aurais manqué le spectacle pour rien au monde. J'espère juste qu'il aura prit son apparence et qu'il pourra se défendre.
Ils entrèrent dans la maison, encore moins silencieux que moi...si avec ça, il n'était pas prévenu, c'est qu'il était sourd. Je n'osai pas les suivre. D'où j'étais, j'avais une bonne vue sur la pièce qu'il ne quittait que pour prendre une douche. La lumière de la chambre s'alluma violemment...pourquoi j'ai pas pensé à ça moi hier ? La silhouette du loup-garou se dessina devant la fenêtre, il n'avait pas l'air très content. Au même moment, les trois hommes se mirent à crier...oui, ça peut surprendre la première fois. Je le vis leurs foncer dessus puis plus rien. Ils devaient être entrain de se battre au sol. Puis je l'entendis hurler...un hurlement de douleur. Mon cœur semblait s'être arrêté, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. Je sortis de ma cachette et me précipitai à mon tour dans les entrailles sombres de son sanctuaire. Lorsque je fus à l'étage, je me fis le plus discrète possible. La porte était restée entrouverte, je pouvais voir le moindre de leurs gestes. Il avait un katana enfoncé dans le dos, les trois hommes suspendus a ses membres. Il essayait tant bien que mal de les faire tomber mais en vain, leurs positions ne lui laissaient aucune possibilité de mouvement. Le voir dans un tel état de faiblesse me rendit furieuse. Où était passé l'être puissant qui d'une claque m'avait mis au sol ? Je pris le couteau de cuisine dans ma main droite et me concentra autant que la situation me le permettait. Il bougeait très peu, et à cette distance, je ne lui ferai pas plus de mal. J'ouvris la porte d'un geste brusque et le lança sur le plus vieux des trois qui était accroché à son cou. Je le toucha en plein dans l'épaule et il lâcha prise. De cette façon, son bras gauche était libre et il pouvait se débarrasser des autres lui-même.
A partir de cet instant tout alla rapidement. Il posa une patte sur l'homme à terre afin qu'il ne puisse plus bouger. De son bras libre, il attrapa celui qui se tenait à ses jambes et le projeta contre le mur. Il le percuta dans un bruit de craquement. Ses os s'étaient brisés sous la violence du choc, il tomba au sol inanimé. Quant à celui qui obstruait son bras droit, il fut tellement effrayé qu'il tenta de s'enfuir à reculons mais d'un coup de griffes dans le ventre, il le fit s'arrêter net. Le sang jailli de la plaie, arrosant les murs d'une couleur rouge. Le dernier, toujours bloqué sous sa patte n'avait cessé de crier. Son plan était visiblement tombé à l'eau et il sentait son heure arriver.
« Pardon...pardon...ce n'était pas mon idée...je ne suis que le sous-fifre...j'exécute les ordres...
- Ta gueule ou je te tue. Dans ce cas, tu diras à ton patron de ne plus jamais tenter quoi que ce soit contre moi s'il ne veut pas finir comme ces deux là. C'est clair pour toi ?
- Oui oui, très clair votre grandeur.
- 'Votre grandeur' ? Ca me va bien non ? T'en pense quoi ? Demanda t-il en regardant vers moi.
- Un peu trop prétentieux mais pourquoi pas...
- Ah... ! Et tu lui diras aussi de ne pas faire de chantage à la demoiselle ou je viendrais personnellement m'occuper de son cas. Tu m'as compris ?
- Oui oui, aucun problème, je transmettrai le message.
- Bien alors casse-toi ! »
L'homme ne se fit pas prier d'avantage et partit sans demander son reste.

A suivre...

Suite encore...

Il était dans un piteux état. Je m'approchai doucement de lui car même s'il me connaissait, il restait méfiant.
« Tu n'as rien à craindre de moi. Je ne te ferai rien, je veux juste enlever ce que tu as dans le dos. Rien de plus. Je te le promets. »
Il se laissa faire mais je sentais son bras au-dessus de moi, prêt à agir si jamais je tentais quelque chose qui pourrai lui nuire. Extraire le katana de sa peau lui arracha un cri de douleur et il tomba au sol.
« Je dois t'emmener à l'hôpital, tu ne tiendras pas longtemps comme ça.
- T'as vu ma tête ? Tu crois vraiment que je vais sortir comme ça ? On va attendre que je reprenne mon apparence normale. Il y a ce qu'il faut dans la salle de bain pour tenir jusque là. »
J'allai donc dans la salle de bain récupérer la trousse des premiers secours.
« Si on m'avait dis qu'un jour je ferais un pansement à un loup-garou, j'aurai rigolé au nez du gars...c'est pas quelque chose de très courant. »
Mais il ne répondit pas. Son souffle s'était ralenti, il s'était endormi. La vie ne devait pas être simple pour lui, constamment traqué par ce genre de types sans scrupules. Passer sa vie à se battre et à se cacher, juste pour survivre. Je crois que je connais ça moi aussi.
Une fois la plaie pensée, je m'allongea à ses cotés et finit par m'endormir à mon tour.
C'est lui qui me réveilla quelques heures plus tard. Le jour était levé, offrant le même spectacle que la veille mais encore une fois, je n'eus pas le temps de m'attendrir, il fallait l'emmener à l'hôpital aussi vite que possible.
On était plutôt verni pour deux rebus de la société, le gars avait fuit en oubliant la voiture...il ne nous fallut que quelques minutes pour arriver à destination.
Je ne pus réprimer un rire bien nerveux en voyant les infirmières découvrir la plaie de mon loup-garou de compagnon. Je le laissai entre leurs mains, pas très rassurer...si jamais elles lui faisaient mal, il serait capable de les tuer. Il comprit l'inquiétude que j'éprouvais et me rassura de son regard, un regard qui voulait dire « tout ira bien ».
Il fallait maintenant que je patiente. Je m'assis dans la salle d'attente et passais le temps en regardant la télé qui y était installée mais les programmes n'étaient pas très réjouissants...aux infos de la matinée, on parlait déjà d'une tuerie dans une maison abandonnée du Nord de la ville...il n'aura pas fallut longtemps aux journalistes pour être sur place. Les habitants des allants tours ont du entendre des cris dans la nuit et ont appelé la police dès le matin. Et ici, qui dit flics dit aussi journalistes. On leur a échappé de peu.

A Suivre

Suite...

1h30 plus tard, il revint enfin, apparemment en pleine forme, suivit des deux infirmières. Il signa quelques papiers et on quitta les lieux.
« Il faut qu'on parte. Lui dis-je. On parle de nous aux infos.
- Déjà ?
- Hum...pour le moment, ils pensent à un règlement de comptes mais il faudra pas longtemps avant de faire le rapprochement, y'a du sang partout dans la chambre. Tu fais ce que tu veux mais moi je me casse d'ici.
- Et tu vas aller où ?
- Je sais pas, sûrement chez mes parents. Ils vivent à l'étranger. On viendra pas me chercher là bas.
- Merci de m'avoir aidé.
- Viens avec moi, y'a de la place pour deux chez eux.
- Non, je peux pas. Je risquerai de vous tuer le jour où j'aurai perdu complètement la raison.
- Mais...
- Laisse tomber. Vas-y toi, pars, tu risque plus que moi. »
Bizarrement, je sentais les larmes venir, j'avais espéré qu'il partirait lui aussi, qu'il viendrait avec moi. Mais je n'étais qu'une inconnue qui avait voulu le cambrioler, pourtant, c'était comme si je le connaissais depuis toujours. Lui et moi, on était semblable.
« Sois prudent.
- T'inquiète pas pour moi. Fais gaffe à toi et arrête les conneries.
- Oui promis. »
Je commençais alors à m'éloigner, les larmes roulant le long de mes joues. Pour un inconnu. Je ne savais même pas son nom.
« Au fait...c'est quoi ton nom ? » me lança t-il.
On avait eu la même idée. Je me retournai en souriant, tentant de cacher ma peine.
« Anna...Je m'appelle Anna. Et toi ?
- Moi, c'est Noa...Enchanté !
- Pareil. Prend soin de toi Noa !
- Toi aussi. »
Et je repris ma marche. C'est comme ça que pris fin notre rencontre. Celle d'une voleuse et d'un loup-garou.

Suite et fin...

Plusieurs années plus tard, je suis revenue dans cette ville que je haïssais tant. La première chose que je fis en arrivant fut de me rendre chez lui, dans cette baraque délabrée où tout à commencé. Mais elle n'était plus là. Visiblement, on l'avait détruite. Mon cœur se serra, et lui ? Qu'était-il devenu ? Quelqu'un passa par-là.
« Excusez-moi monsieur...Quand est ce que la maison qui était là a été détruite ?
- Une maison ? Quelle maison ? Ca a toujours été un parc pour enfants ici, jeune fille.
- Mais...il y a 4 ans, je suis venue ici. C'était un jeune homme d'une vingtaine d'année qui y vivait...Noa...Il s'appelait Noa. »
Le gars me dévisagea comme la dernière des folles.
« Oui en effet, il y avait bien une maison ici.
- Ah... !
- Et il y avait bien aussi un jeune homme de ce nom là...mais il est mort il y a plus de 100 ans. Et c'est un parc qui a été construit à la place.
- Non...c'est pas possible. J'étais là il y a 4 ans, c'était un loup-garou, il a même failli me tuer. »
Il eut un rire nerveux qui me fit frissonner.
« Allez au cimetière du quartier, vous verrez sa tombe. »
Et il partit le plus vite possible sans me laisser le temps de lui poser encore une question.

Le cimetière était à l'abandon, les tombes des défunts n'étaient plus entretenues depuis plusieurs années. Il me fallut une bonne heure pour trouver ce que je cherchais. Devant la sépulture de marbre, mon sang se glaça. Le passant disait donc vrai. C'était bien lui sur la photo, c'était bien son prénom gravé en lettres dorées et la date correspondait.
Pourtant cette nuit où il avait voulu me tuer, je ne l'avais pas rêvé...et celle où il a tué ces types était bien réelle elle aussi.
Alors que c'était-il vraiment passé ? S'il est vraiment mort il y 100 ans, pourquoi est-ce que je pouvais le toucher, sentir son odeur comme s'il était vraiment à mes cotés ?
Aujourd'hui encore, je n'ai toujours pas trouvé la réponse à mes questions. J'ai fais de nombreuses recherches mais aucunes ne fut concluante.
Parfois, quand je suis seule chez moi, je sens une présence, une présence qui m'est familière. Un jour j'irais le rejoindre et je lui demanderai des explications.



C'est sans aucun doute celle que je préfère! J'espère que vous avez aimé ausi!

vraiment subblime onee-chan^^ tu a même reussi a me faire verser des larmes au dernier extres... et tu mas beaucoup surprise avec la fin je dois te dire que je ne mis attendait vraiment pas

Merci je suis contente que ça t'es plu! Je recommencerai alors ^^!

super je suis très impatiente de lire de nouveau texte ^^

Alors je vais pas te faire attendre plus longtemps...

Moins bien celle là mais j'ai aimé l'écrire aussi. Je préviens, c'est un peu guimauve...j'entend par là que c'est un peu à l'eau de rose...

"Il est recommandé de ne pas sortir la nuit, seul ou accompagné. Depuis quelques jours, un tueur en série rode dans les rues de la ville."
C 'était le message qui défilait en boucle sur toutes les chaînes de télévisions locales. S'ils connaissaient la véritable nature de ce fameux tueur, ils iraient tous se cacher sous leur lit ! Car, c'est moi. Mais peut être devrais-je commencer par le début...

Je suis orpheline, jusqu'à mes 5 ans, j'ai été élevée dans un orphelinat au fin fond d'un pays où il faisait froid. Les gens qui s'occupaient de nous étaient gentils, j'aurai voulu ne jamais quitter ce lieu. Puis après, j'ai été trimballée de famille d'accueil en famille d'accueil. Je n'étais pas née sous la bonne étoile, les gens chez qui je tombais étaient tous aussi étranges les un que les autres. Des vrais psychopathes qui aimaient me taper dessus. Pour fuir cette réalité, je me suis construit une carapace et j'ai développé mon côté obscur. Je rendais coup pour coup.
Jusque là, rien d'anormal ou presque.
Un soir, je me baladais tranquillement, j'aime sortir le soir, il y a moins de monde dans les rues, tout est si calme, et je me suis fait mordre par une espèce de gros chien. Je ne l'ai pas bien vu, il faisait trop sombre pour que je le distingue correctement. Je me suis écroulée sous la douleur, c'était insupportable. Quand je me suis réveillée le lendemain, j'étais dans mon lit. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, je n'avais plus aucuns souvenirs. L'odeur qui flottait dans l'air me prenait à la gorge, j'avais envie de vomir. La douleur me faisait tituber, pourtant, il n'y avait plus aucune marque sur mon bras, on distinguait à peine celle des crocs.
Le spectacle que je découvrit en montant à l'étage était insoutenable. Les gens chez qui je vivais avaient été tués pendant la nuit d'une manière horrible : leurs membres étaient déchiquetés et leurs entrailles éparpillées autour d'eux, il ne restait plus que le cœur à l'intérieur des corps, qui ne battait plus. Morte de trouille, je me suis tirée de la ville, en prenant soin de vider les comptes de ma famille d'accueil, là où ils étaient, ils n'en avaient plus besoin. J'ai erré de longs jours sans trop savoir ou aller. Je n'avais aucun souvenir de ce qu'il s'était passé et ça me terrifiait. Ces amnésies étaient fréquentes, je sortais le soir puis black out total...plus rien ne me venait en mémoire.
Un soir, c'était la pleine lune, j'ai senti une force immense m'envahir. C'était vraiment étrange comme sensation, j'avais l'impression de devenir quelqu'un d'autre. Instinctivement, je suis sortie. Et c'est en passant devant une vitrine de magasin que j'ai compris qui j'étais réellement. Ce gros chien qui m'avait mordu était porteur d'une malédiction et il me l'a transmise. J'étais devenue une de ces créatures qu'on voit dans les films d'épouvante et qui font trembler les enfants quand ils sont seuls dans le noir. J'avais des griffes, des crocs. De mon autre moi, il ne restait que mes yeux bleus. J'étais plutôt pas mal. Femme le jour, loup-garou la nuit. C'était une situation qui ne me déplaisait pas.

A suivre

tatata.. suspense qu'es-ce qui va lui arriver ??!

Suite...

Depuis, je sème les cadavres sur mon chemin. Tuer, c'est ce qui me maintient en vie. Il n'y a que comme ça que je sens que j'existe. Mon truc, c'est de leur sortir les entrailles du corps...en souvenir de mon premier meurtre.
J'ai pris l'habitude de sortir la nuit, il n'y a que sous la lune que je me sens bien. Je laisse mon esprit vagabonder à sa guise. Un léger bruit me sortit de ma rêverie. Sans attendre, je me transforme, mon pelage noir contribue à mon camouflage. Je suis pratiquement invisible. Un petit couple se bécotait dans les buissons...encore deux qui n'ont pas la télévision... Ca tombe bien, je m'ennuyais justement. La discrétion n'était vraiment pas mon fort et ils me remarquèrent aussitôt. J'aime voir les têtes qu'ils font en me découvrant, ça rend les choses beaucoup plus marrantes. La fille, une blonde, se mit à hurler...il n'y a rien qui m'agace plus que de les voir gueuler comme des tarées. D'un coup de griffe, je lui ai tranché la gorge. Le sang s'est mit à gicler et elle s'est tue directement. Son mec était trop pétrifié pour pouvoir bouger le petit doigt. Quant à lui, je ne voulais pas vraiment le tuer, il était trop mignon...Mais l'envie était trop forte et puis, il ne fallait pas de témoin ! Je l'ai regardé de longues minutes sans rien dire. Son cœur battait tellement fort que j'ai cru un moment qu'il allait lui sortir de la poitrine, ça m'aurait bien arrangé !
« Aller, fais moi sentir que j'existe. » Lui dis-je avant de le plaquer au sol. Il ne connaîtra pas le même sort que sa pintade, pour lui, je serai plus...douce. Je pose ma main sur son visage apeuré et après quelques minutes où il ne chercha même pas à se débattre, ses yeux se fermèrent. Il était enfin apaisé.
Le lendemain, tout le monde ne parlait plus que de ça. C'était à la Une de tous les journaux :

Meurtre dans le parc, le tueur en série frappe de nouveau.
C'est au petit matin qu'un promeneur a retrouvé les corps sans vie de deux jeunes gens âgé d'à peine une vingtaine d'années. Ils ont été tués dans d'atroces conditions: la jeune femme a été égorgée puis vidée de ses tripes, quant a son ami, il a eu plus de chance, il est mort par étouffement.
Mais qui est donc cet individu ignoble qui fait régner la terreur dans notre petite ville tranquille ? La police enquête.
Nous rappelons qu'il est fortement déconseillé de sortir la nuit. Barricadez-vous chez vous et n'ouvrez à personne.

A suivre...

Suite...

Les enquêteurs piétinent, aucun indice, aucun témoin, le néant total. J'aime penser que le soir, chez eux, les gens sont morts de trouille à l'idée que je me pointe. Ca n'arrivera jamais, je ne voudrais pas avoir à tuer les chiens de garde, à quelques détails près, on est semblable.

Cette vie me plaisait, c'est ce que je pensais jusqu'au jour où j'ai percuté ce mec.
J'étais entrain de lire le dernier article qui racontait mes exploits, je ne regardais pas trop où j'allais. Au début, j'ai voulu m'énerver, je sentais cette force monter en moi « encore un que je vais tuer » ai-je pensé à cet instant. Et puis, j'ai posé mon regard sur lui et cette envie a disparu. Il était si différent. Il avait le visage fin, encadré par de longs cheveux noirs qui lui tombaient dans le dos et détail suprême, une mèche revenait devant ses yeux verts. Il avait un piercing, sur le coté droit de la lèvre inférieure. Il n'en fallut pas plus pour que je craque. Son regard était si doux que l'idée de me mettre en colère ne m'a plus traversé l'esprit.
« Ca va ? Je ne t'ai pas fais mal ? » Me demanda t-il.
Je répondis non d'un signe de tête. C'est vrai que ma chute fut un peu brutale. Malgré sa carrure plutôt mince, il avait une force colossale, je m'étais retrouvée sur les fesses en un rien de temps. C'était de ma faute et il s'inquiétait de mon état.
Il m'a tendu la main pour m'aider à me relever, m'a sourit puis il est partit. Je suis restée plantée là, incapable de bouger, à le regarder s'éloigner. Quand il a sourit, il s'est passé quelque chose d'indescriptible au fond de moi, quelque chose que je n'aie jamais ressentis auparavant.
Et puis, j'ai commencé à réfléchir. A quoi rimait ma vie ? A tuer, juste parce que j'en ai envie, mon rapport aux autres n'était fais que de haine et d'envie de meurtre, je croyais qu'il n'y avait pas meilleur monde que le mien. En faisant le bilan de ma courte existence, je me suis fais peur. Tout ce sang qui tachait mes mains. La vie, ce n'est pas ça. Quelque chose de chaud coula le long de mes joues. Des larmes. Ca faisait si longtemps que je n'avais pas pleuré. En l'espace de quelques minutes, cet inconnu avait semé le trouble dans mon esprit...juste parce qu'il était incroyablement beau et qu'il avait un sourire à tomber. Moi aussi, je voulais une vie normale. Je devais trouver le moyen de reprendre mon apparence humaine, définitivement.
Peut être qu'en mordant quelqu'un tout allait rentrer dans l'ordre.

A suivre...